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Définition : ERGONOMIE

Proposée par l’International Ergonomics Association (IEA)

 

L’ergonomie (ou les "facteurs humains") est :

- la discipline scientifique qui s’occupe de la compréhension des interactions entre les hommes et les autres éléments d’un système. 

- la profession qui applique les théories, les principes, les données, et les méthodes pour concevoir dans le but d’optimiser le bien-être des hommes et la performance du système dans son ensemble. 

 

Les ergonomes contribuent à la conception et à l’évaluation des tâches, des produits, des conditions de travail et des systèmes pour les rendre compatibles avec les besoins, les capacités, les possibilités et les limites des êtres humains.

 

Dérivé du grec "ergon" (le travail) et "nomos" (normes) pour désigner la science du travail, l’ergonomie est une discipline orientée vers les systèmes qui s’étend à travers tous les aspects de l’activité humaine. Les ergonomes doivent avoir une compréhension large de l’ensemble de la discipline. L’ergonomie favorise une approche holistique dans laquelle des considérations physiques, cognitives, sociales, organisationnelles et environnementales sont prises en compte. Les ergonomes travaillent souvent dans un secteur économique ou un domaine d’application particulier. Les domaines d’application ne sont pas mutuellement exclusifs et évoluent constamment ; des nouveaux sont crées et des anciens sont considérés sous une perspective nouvelle.

Définition : 3 NIVEAUX DE PREVENTION

Source Document ANACT 

 

LA PREVENTION PRIMAIRE = PREVENIR 

Elle vise à éliminer les facteurs de risques présents dans l’entreprise. À défaut

de pouvoir les supprimer, comme le préconise le Code du travail («d’abord supprimer le risque à sa source»...), il faut chercher à les réduire. Cela nécessite de rechercher et d’identifier des causes en lien avec le travail et son organisation. 

L’analyse de ces facteurs de risques conduit à explorer le fonctionnement interne : l’activité de travail, les modalités d’organisation et les contraintes générées, les impacts de la politique des ressources humaines, les relations de travail, la nature des relations sociales, l’histoire de l’entreprise, les types de changements et leurs modalités d’accompagnement, ... 

 

LA PREVENTION SECONDAIRE = REDUIRE OU CORRIGER 

Elle vise à outiller les salariés, individuellement ou collectivement, pour lutter plus efficacement contre le stress et les différents risques. Dans cette approche, les tensions sont considérées comme inévitables (ou en tout cas présentes) et l’entreprise agit sur leurs conséquences, pour apprendre à les «gérer». Au-delà de la prévention primaire, l’entreprise doit aider les salariés à comprendre les risques et leurs enjeux et les accompagner pour mieux faire face aux situations critiques. 

 

LA PREVENTION TERTIAIRE = REPARER 

Elle vient en aide aux salariés déjà en souffrance psychologique au travail. Ces actions permettent de diminuer la détresse des personnes et d’améliorer leur santé. Au-delà de son éventuelle responsabilité dans l’apparition de ces troubles, l’entreprise se doit d’organiser leur prise en charge au niveau du travail. L’objectif est de pouvoir remonter, si possible collectivement, vers la prévention secondaire. Dès que l’on peut redonner à une victime son statut d’acteur, tout le monde y gagne.

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